Caméra. Clap ! Tourner.
Je me suis endormie, lasse, dans un lit si vaste ! J’ai mon espace, je ne vais pas dans le sien, je ne profite pas de la surface pour m’étaler. Non, c’est à Lui, je n’y vais pas.
Le signal de l’arrivée d’un message me réveille : Lui me souhaite une douce
nuit.
Une légère sueur entre mes seins, la nuit tiède en ce mois de mai pluvieux, me rappelle nos propos au sujet du film « Le patient anglais ».
J’ai envie de partager cet état avec LUI : « Tu m’as trouvée dans le sommeil avec un peu de moiteur entre les seins, juste comme tu aimes » sont les mots envoyés en
retour.
J’ai omis d’évoquer le string rouge que je porte, les draps blancs brodés de minuscules coquelicots où nous avons fait l’amour avant qu’il parte.
Zoom sur le BLANC des draps, le BLANC d’une longue table, le BLANC de la page où j’écris.
Et, c’est, couchés sur le tissu immaculés du lit, lui sur moi, la veille de son départ, le film se déroule. C’est couchée sur la table virginale de la laiterie, je le visionne, nu, silhouette à contre-jour, dans le matin corse. Et ce sont ces mots, couchés sur ma page blanche qui font jaillir des images de LUI et MOI.
Reviens vite mon amour. Mon corps frémit déjà à l’idée que tu vas arracher mes
vêtements. Mes seins vont jaillir, la pointe toute érigée de désirs. Ton sexe va surgir parce que j’aurai ouvert fébrilement le zip de ton jean. Je sais à l’avance qu’une douce folie va nous
envahir, nous précipiter l’un contre l’autre. Nos lèvres, nos langues vont se joindre, nos sexes aussi dans une formidable apothéose.
Clap...........
FIN.
Trois semaines sans se voir…
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