Vendredi 12 octobre
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Bien que nous nous soyions vus lundi, pour aller voir "Un secret " avec Cécile de France et Patrick Bruel sur la toile, mercredi, mon moral encore une fois était au plus bas. Je ne peux me passer de LUI très longtemps. Il est pour moi une sorte de drogue et je suis souvent en
manque.
Il est venu, le soir, avec son sac. En ouvrant la porte, j'ai été heureuse à la vue de ce sac noir que je connais bien
maintenant, indication qu'il restait pour la nuit. J'en rêvais. Je désirais ardemment partager avec lui ces espaces, jalonnant le temps, vécus dans cette merveilleuse
maison. Et cela arrivait
!
Nous nous étions habillés tous les deux en noir, il m'en a fait la remarque. J'ai pensé immédiatement à un signe. Souvent nous utilisons les mêmes teintes de vêtements. Nous avons énormément de
goûts communs.
J'éprouvais une joie énorme lorsque nous nous sommes embrassés pour nous dire bonjour. Je l'ai trouvé beau encore une fois. Je ne suis jamais rassasiée de lui. Nous avions très envie l'un
de l'autre, mais j'ai joué, j'ai retardé le moment. Il m'a traitée de garce. Puis l'attirance a été la plus forte. Très émus nous nous sommes enlacés, déshabillés. Il a eu la surprise de me
trouver nue sous mon pantalon. Nous avons fait l'amour en haut des escaliers et j'ai joui très rapidement. Sa jouissance a explosé dans le lit, bien qu'il ait essayé de rester sur le fil du
rasoir le plus longtemps possible.
Apéritif, en ayant sous les yeux les toits, recevant les derniers traits de lumière.
Repas, discussion, moment savoureux.
Puis encore l'amour, qui nous a laissé pantelants prêts à nous endormir, côte à côte. Je l'ai écouté dormir. Non il n'a pas ronflé. J'entendais sa respiration, ses détentes nerveuses, ses tours
et retours sur le mauvais matelas à ressorts qui mes transmettait chacun de ses mouvements. Je me suis rendormie, paisible en pensant au bonheur du matin. Me réveiller, me serrer contre son
dos, se sourire. Enfin se lever devant le spectacle des toits que nous avions laissés la veille et qui se teintaient de rose léger.
Bonheur du petit déjeuner en tête à tête en échangeant nos projets de travail pour la journée. Dix heures au son des cloches, et c'est son départ avec le sac noir. Les batteries
de mon moral sont rechargées. Je les entretiens avec ces merveilleux souvenirs. Jusqu'à quand...?
Je me demande: " si nous vivions ensemble, est-ce que ces émotions ressenties seraient aussi fortes?
Joie des retrouvailles, plaisir intense, ou joie du quotidien, avec une autre forme de tendresse?
MANQUE OU USURE? "
Par Abus d'amour
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Publié dans : journal intime
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