Vendredi 3 octobre 5 03 /10 /Oct 16:44

Un an que j’habite cette maison. Un an hier.

Où en suis-je dans ma vie de femme libre et seule?

 

Depuis ce fameux samedi je me sens mieux. Heureuse… (j’ai peur de le dire, peur que cela ne dure pas). Ce que nous avons vécu depuis, me prouve que LUI tient à notre relation. Dois-je me fier aux actes ? Je sais trop, me connaissant, et connaissant un peu les autres, que ce n’est pas une preuve toujours fiable.

 

Mardi nous sommes allés à B.  Il faisait beau.

 

Après les moules frites (que je mange avec sensualité paraît-il) et le délicieux vin blanc, sur le port, nous allons nous installer sous un palmier. Sable blanc, ciel d’azur, la mer, un alizé coloré de mistral, on se croirait aux Antilles.

 

Je pénètre dans les vagues. L’eau ne me semble pas trop froide. C’est le vent dehors qui me donne des frissons et la chair de poule. Il me rejoint. Des gouttes salées roulent sur son torse. Ma langue et mes lèvres les aspirent en se promenant sur sa peau. Elle est si douce ! Nos lèvres s’attirent.

 

Il aime la mer, ce soleil, nous deux. Sur la serviette, à plat ventre, nous nous amusons à inventer un dialogue entre deux personnes qui viennent de se rencontrer. Nos regards se croisent intenses. Je sonde ses pupilles… mes « yeux de Picasso ». Il joue à tasser le sable autour de mes doigts. Je suis heureuse, très heureuse. Ce fut un moment merveilleux, de calme et d’amour.  Je lui murmure que je désire son sexe. « Cela vient de là, (je lui montre) dans le bas de mon ventre ». A la question « qu’est-ce que tu voudrais faire avec ? », je réponds : « le regarder d’abord et qu’il me pénètre en suite». Je devine que sa queue doit être dure. Assis face à l’astre millénaire, je tends la main vers son maillot, simple curiosité : le tissus… comment il est doublé. Pas d’intention… Il me dit à l’oreille que je peux glisser ma main sous l’élastique. Mes doigts soulèvent délicatement la ceinture, rampent le long du ventre, touche la toison et buttent contre une virilité chaude et des plus fermes. Mais nous ne sommes pas seuls sur la plage.

 

De nouveau sur le ventre nous bavardons. Nous parlons de nous. Il m’émeut. Je lui dis que je l’aime comme il est. Avec son honnêteté, ses idéaux et ses principes. Même si j’en souffre. C’est plus fort que moi.

 

 Le désir de l’un et de l’autre dure depuis le matin. Déjà, à la maison, avant de partir, il frôlait mes seins de sa main. Il recommence au retour dans la voiture, mais je conduis et l’excitation aurait tôt fait de me faire perdre la contrôle du volant. Je repousse doucement ses caresses insidieuses.

 

Arrivés au troisième, l’envie se fait de plus en plus forte. Debout, nous nous déshabillons. Nous sommes encore salés et je désire tellement son sexe qu’il me prend. Moi, un pied sur une chaise et lui dressé devant moi. Je l’inonde.

 

C’est sur le canapé défait que nous dégustons nos corps. Nos sens en éveil captent toutes les délicieuses sensations de nos membres emmêlés, du plaisir de l’autre qui monte et de l’exaltation de l’acte d’amour.

 

 Dissertation philosophique pour clore ce moment si précieux que je ne veux pas oublier. Faire l’amour, est-ce un espace de liberté, où l’on peut être complètement libéré ? Ou bien est-ce un entre-deux où notre volonté nous échappe et ne peut plus contrôler nos pulsions ?

Apparemment nous ne partageons pas la même opinion. Moi, je suis pour la première idée, bien sûr. Mais je pense que dans les différentes marches que chacun gravit dans la vie, j’en ai une escaladé une de plus que lui.

 

Et oui, un an déjà…

Par Abus d'amour - Publié dans : journal intime
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