journal intime

Mercredi 16 avril 3 16 /04 /Avr 07:38

 

 

.Le lendemain

 
J’ai remis la même robe, car je la trouve sensuelle. Elle me met dans un état de douce érotisation pour cette ballade printanière. LUI semble prendre du plaisir à passer sa main sur la rondeur de mes fesses, lorsque nous déambulons dans les rues où alternent ombres et soleil. Au centre culturel, devant des tableaux que nous critiquons allègrement, ses doigts se glissent sous l’étoffe, remontent le long de ma cuisse pour atteindre le « mont.de Vénus ». Mais oui, il pénètre mon sexe que je sens tout humide, prêt déjà à se laisser aller au plaisir. J’ai peur, peur de ne pouvoir stopper la montée du déchaînement, peur de ne pas contrôler la violence de mon désir. Peur d’occulter toute vigilance, la gardienne de l’exposition n’étant pas très éloignée et d’autres visiteurs pouvant surgir…Désorientée aussi par la nouveauté de son audace. Je lui murmure alors, doucement, le mot : « arrête ».

 

L’air printanier doit déchaîner mon LUI en ce samedi. C’est dans la voiture, qu’il me déclare tout net qu’il va s’arrêter pour me sucer. Stupéfaite, moi qui pensait rendez-vous coiffeur de la semaine prochaine, pas vraiment branchée cul, je l’aide à repérer un espace sur le côté de la route. Et là, je me laisse faire, plus excitée que je ne l’aurais pensé, et je jouis malgré ma peur d’être vue. Les voitures passaient sans arrêt, à trois mètres de nous… Je désire lui procurer à mon tour ce plaisir que je viens d’éprouver. Il refuse ( ?). Nous repartons et c’est encore, surprise, que je le vois extirper son sexe du jean pour que je le caresse. « Débrouille-toi » dit-il. Décidément, je le découvre !  Heureuse, ma main essaie de se faire experte…

 

 A l’entrée du village, nous reprenons une stricte attitude.

 

Le week-end se termine dans une explosion de râles, le corps et les sens assouvis. Jusqu’à quand ?

Par Abus d'amour - Publié dans : journal intime
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Mardi 15 avril 2 15 /04 /Avr 00:05

 

 

 

Il fait très beau.

Les rayons du soleil réchauffent les petits visages de mes pensées jaunes. J’ai envie de bras nus, de jambes bronzées et de robes qui épousent mes seins et mes fesses. Vêtue d’une robe portefeuille qui s’ouvre quand il y a du vent, je n’ai mis ni string, ni brésilien. Rien. Sensation de liberté.

 

LUI frappe, lui est là.

 

Ses mains me découvrent, se promènent sur le tissu souple et doux. Elles remontent vers les reins, repassent, vérifient. Pas de liens, pas d’élastiques. Je jubile de sa surprise.

 

Nous nous rendons sur le balcon et là il a caressé mes seins, mon sexe. L’excitation envahit d’une façon tentaculaire l’intérieur de mon corps, en mille ramifications.

LUI, debout devant moi, dans la grande lumière de midi. Pliant mes genoux, je descends lentement et mes lèvres s’emparent de son sexe. Je le lèche, je le suce avec gourmandise. Un goût salé emplit ma bouche. En me relevant, je lui offre mes lèvres et ma langue pour qu’il retrouve le goût de son intimité.

Je lui ordonne de s’asseoir sur la chaise et retroussant ma robe, à califourchon, je m’empale sur son sexe gonflé. Je serre les dents pour taire mes cris. Inutile d’alerter les voisins ni les regards si jamais des présences sur quelques toits alentour existaient.

Rentrés dans le séjour, nous poursuivons sur le canapé. LUI fait durer dans le temps, s’arrête, reprend doucement, puis s’arrête encore, se concentre. Il dit toujours que le plaisir est mille fois meilleur, avant la jouissance. Mon corps suit le sien, obéit. Je me retiens. Je ne réclame pas d’accélérer le rythme, de renforcer ses coups qui me rendent folle et qui me font chavirer dans mon tumulte intérieur. Ce qui arrive immanquablement quand il ne peut plus se contrôler et se laisse aller à son propre délire.

 

Une heure plus tard nous allons recommencer, car nous aimons faire l’amour.

Chaque fois, j’ai la sensation qu’il me fait découvrir une nouvelle façon de prendre du plaisir.

 

LUI est l’homme qui me révèle encore et encore à moi-même.

Par Abus d'amour - Publié dans : journal intime
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Vendredi 28 mars 5 28 /03 /Mars 09:13

Dix jours sans lui....

Dix jours dans une espèce de coma paisible. C’était comme si, sortie de mon corps, j’observais avec sérénité le déroulement de mes journées. J’avançais au fil des jours comme un paquebot sur la mer, sereinement. Son absence, nécessaire pour son travail et sa réussite, je me l’étais en quelque sorte appropriée. Elle m’a motivée et permit d’avancer dans mon travail créatif de peintre.

 Hier c’était le retour. J’avais un peu peur. Il fallait se réhabituer à l’autre, et rapidement car les heures nous étaient comptées. Il fallait mêler les échanges de nos vécus sans l’autre, manger et faire l’amour. Beaucoup de choses donc.

 La maison s’était horriblement refroidie avec ce vent glacial, cadeau des cloches en ce week-end de Pâques. C’est donc encore sous la couette que nos corps se sont retrouvés. Il voulait reconnaître mon sexe et moi le sien. Je voulais éprouver encore cette montée d’adrénaline à la vision de sa queue tendue et gonflée. J’ai failli le faire jouir en le léchant. Il aurait pu éclater et faire jaillir son sperme laiteux et odorant, le laisser couler dans ma bouche et sur mon visage. A sa demande je me suis arrêtée car il voulait rester au bord de la jouissance. Sa langue douce allait à la rencontre de mes lèvres, de mon clitoris qui avait dû gonfler et pénétrait dans le secret de ma chatte. Son doigt a pris le relais et c’est un incroyable désir de jouir  qui m’a envahie. Je me suis caressée alors que son doigt me fouillait. L’aboutissement n’a pas tardé. Dans un long râle, j’ai joui. J’avais envie de tout : de ses doigts et de sa langue pour prolonger encore la fièvre qui avait envahi mon ventre, mes reins, ma tête. Une fois calmée, il m’a pénétrée, me dominant. Nous dégustions notre plaisir, la connivence de nos deux sexes, notre envie de faire l’amour demain et d’autres jours Il a rapidement explosé. Son visage, ses mugissements, son anéantissement témoignaient de l’intensité de sa jouissance. Et ce fut si fort, la fatigue aidant, il est tombé, rapidement dans le sommeil. Moi je le regardais, je savourais le plaisir d’être contre lui, de lui transmettre ma chaleur, car mon corps était brûlant. J’ai dû moi aussi me laisser aller dans le monde des rêves. J’en sortais passagèrement de peur qu’il ne s’éveille et qu’il parte sans que je m’en rende compte. Et puis je voulais profiter de lui encore et encore. Effectivement vers deux heures, il s’est levé, s’est rhabillé et m’a dit au revoir. Mais j’ai lu dans ses yeux qu’il avait encore envie de faire l’amour.

Mais il devait partir…il s’en est allé…

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Jeudi 13 mars 4 13 /03 /Mars 09:23

LUI aussi avait gardé l’empreinte de mon sexe humide et chaud, accueillant, généreux comme il dit.

C’est au téléphone qu’il m’a demandé si je voulais continuer ce qui avait été commencé la veille, avec une tenue sexy s’il vous plaît !

 

Qu’est-ce que sexy pour lui ? Pour moi ?

 

Je me suis revêtue d’un body en dentelle noire, transparent, avec plein de lanières qui se croisent et s’entrecroisent dans le dos. Quelque chose de minimaliste.

 

Dans les reflets de la glace, je nous ai trouvés beaux, je me suis trouvée belle, avec ses mains effleurant mes seins à travers la dentelle. Cuisse fermes et lisses, (oui, je me vante, certes, mais je sais que mon corps de 60 ans peut faire encore blêmir de jalousie des quinquas et  même des quarantenaires. Désolée) donc fuselées sous les bas lycras, ventre allongé par le triangle noir du body qui s’étire vers les seins. Les fesses séparées par un fin cordon, ne sont pas mal non plus. Mais c’est LUI, super excité, qui a offert son cul à ma vue. Position de prière orientale, creusement des reins. Ma langue n’a pu qu’être tentée. Il adore.

 

Il m’a branlé avec sa langue, j’ai joui comme une damnée, sans pouvoir retenir mes cris.

 

Il m’a remplie de foutre.

 

Par Abus d'amour - Publié dans : journal intime
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Jeudi 13 mars 4 13 /03 /Mars 06:45

Me voici pelotonnée dans le lit.

 

Yeux fermés, j’oblige ma tête à garder le souvenir de la chaleur et de la tendresse de ce corps qui était tout contre moi il y a quelques minutes. Son sexe était lové dans le mien, mes fesses contre son ventre, son bras passé sur moi, et je veux conserver cette sensation de cocon, d’endormissement. Surtout ne pas bouger…

 

 Des images défilent. Vision de sexe, de son sexe exhibé, de ses couilles offertes à ma vue. Impudique. Indécent quand il creuse ses reins, écarte ses cuisses et bombe ses fesses. Flash sur mon sexe au-dessus de son visage. Je suis à genou, il lèche ma chatte, je pince mes seins, la jouissance monte. C’est mouillé, ça coule sur son menton, sur son cou ! Je n’ai rien senti. Me voilà « femme fontaine » ! Pas fière, plutôt embarrassée.

 

Moment de surprise passée, il pénètre mon sexe trempé et ses va-et viens durent longtemps. Il se retient, encore et encore… Epuisé il cesse, sa queue conquérante dans ma cavité secrète. Nous sommes pétrifiés par le sommeil.

 

Il me quitte doucement, il part…

 

Claquement de porte, bruit des pas qui s’éloignent…

 

Surtout ne pas bouger…

 

Garder l’empreinte de LUI jusqu’au matin.

Par Abus d'amour - Publié dans : journal intime
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Mardi 11 mars 2 11 /03 /Mars 09:33

 

 9 heure du matin, dimanche. J'envoie un texto, bouteille à la mer.

"Je suis débordée par les SMS et les coups de fil , c'est super sympa"

J'appuie sur la touche "envoyer", le destin est en route vers la tragédie.

Qu’est ce qui fait que lorsque j’atteins le bonheur que je désirais, je saccage tout. Quelle peut bien être cette force insidieuse qui me demande d’écrire ou de prononcer des mots tueurs. Comment me débarrasser de ce chancre noir qui ronge ma tête et peut atteindre mon corps. C’est comme si on me lobotomisait et que l’on m’oblige à prendre le téléphone ou le clavier d’internet. Mon cerveau sait que je suis dans l’erreur, il me dit que je vais déclencher une catastrophe. Mais je suis persuadée dans l’instant qu’il n’y a pas d’autres issues pour me sortir de ce cauchemar qui vampirise ma raison. C’est une terrible souffrance à chaque fois. Non ce n’est pas de ta faute mon tendre. Je m’autodétruis quand enfin j’atteins la plénitude. 

Pardonne-moi, je voudrais tant guérir.

Par Abus d'amour - Publié dans : journal intime
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Mercredi 5 mars 3 05 /03 /Mars 16:25

La première fois que je t’ai vu, où je t’ai entendu, où tu m’as touchée de tes doigts, où tes lèvres ont joint les miennes, a été le creuset des prémisses de notre histoire. Un an aujourd’hui.

 

A 19  heures et quelques minutes, quand nous nous sommes rencontrés, la première image de toi ne m’a pas laissée insensible. Ton allure me plaisait déjà.

 

Tu voulais me séduire et je voulais te plaire. Nous avons mis en œuvre tous nos sens pour y parvenir.

 

Tout était dans l’échange, la communication. La parole fougueuse pour se raconter et captiver l’autre, Les regards directs, sans fard. Les sourires, tu as un merveilleux sourire. Les caresses douces sur ma main. Et ta voix ! J’ai adoré le son de ta voix. Le baiser d’au revoir, pas trop long, mais assez profond pour être plein de promesses quant à ce qui allait suivre.

 

Oui, j’ai été charmée. Et, le merveilleux, est que tu continues à m’attirer et à provoquer le désir de toi.

 

Je sais que ce soir, la première fois d’une deuxième année, nous allons encore être à la fête de nos sens. Le processus n’a pas changé : se voir, s’entendre, se caresser, ajoutons se goûter, se sentir, dans la liberté et parler, échanger…Des mots encore des mots si enivrants : calmes, doux, tendres, fougueux, impudiques…

Par Abus d'amour - Publié dans : journal intime
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Mercredi 27 février 3 27 /02 /Fév 19:38

L’objet de mon amour n’en a pas besoin

Pas besoin de trois mots sur l’écran du téléphone ou de l’ordinateur, pas besoin du son de ma voix, pas besoin de me voir. 

Alors, bien sûr l’idée de le faire ne vous effleure pas, VOUS, ceux que j’ai aimés, vous vous ressemblez, tous. Vous ne comprenez pas qu’il me faut de la tendresse, des marques d’affection, de petites preuves d’amour, des mots encore des mots. J’ai peur qu’il y ait des actes ou des non-actes qui soient de terribles indices de la qualité de vos sentiments.

 

En fait personne ne m’a jamais aimée comme j’ai envie d’être aimée et comme je suis capable d’aimer.

 

Je sais, vous me l’avez dit et expliquer : c’est de l’utopie, ce n’est pas possible dans la vie quotidienne où les contraintes de l’argent, du travail vous rongent, vous dévorent tous. Vous ne prenez jamais le temps de respirer, de rêver, de vibrer, d’être aimé ?

 

Où bien c’est moi qui suis dépendante ?

 

Qu’est-ce que la dépendance :

Ne pas arriver à attendre son appel téléphonique et composer son numéro : Impossible de ne pas entendre sa voix plus longtemps.

Etre en attente perpétuelle, le téléphone vous suit partout.

Eviter les pièces ou les lieux où les appels ne passent pas.

Envoyer des textos sous un prétexte fallacieux.

Se demander s’il n’est pas avec une autre quand on n’est plus en contact.

Etre angoissée, sans force, triste, incapable d’entreprendre quelque chose lorsqu’il n’est pas là, lorsqu’il est en retard, lorsqu’on pense qu’il a une maîtresse.

Vouloir lui plaire toujours.

Ne pas accepter ses reproches.

Toutes ses paroles vous touchent au plus profond de vous-même.

Faire ce qu’il a envie au dépend de nos désirs.

Attendre perpétuellement ses compliments.

 

Avec la raison, ces points ne sont plus vrais pour moi, parce que je dois vivre dans la sérénité. Je dois trouver mon bonheur toute seule. Je ne dois pas L’importuner.

 

Mais ce détachement, cette espèce d’imperméabilité, d’insensibilité que j’éprouve, cette drôle de carapace, est-ce toujours de l’AMOUR ?

 

Ce que vous pensez messieurs, Georges Courteline l’a dit pour vous : 
« La femme ne voit jamais ce que l’on fait pour elle, elle ne voit que ce que l’on ne fait pas. »

Par Abus d'amour - Publié dans : journal intime
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Lundi 25 février 1 25 /02 /Fév 19:05

 

 

Doux réveil, doux matin.

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Je le regarde. Il somnole. Il est tout chaud sous la couette, « comme un petit pain qui sort du four et qui va être mangé avec du beurre et de la confiture ».

 

Il se tourne sur le côté. J’en profite pour me mouler, prendre la forme de ses fesses, garder l’empreinte de leur rondeur dans le creux de mon ventre. Je colle mes cuisses à ses cuisses et je sens la chaleur de son dos sur la pointe de mes seins. Ma main passe furtivement sur son sexe, comme par hasard. J’adore vérifier son état. Cela devient un tendre rituel. Il est toujours gros, dur, tendu et doux, tellement doux. Il fait bon être alanguis ainsi dans un cocon de bien- être et de tendresse. Il entrouvre les yeux, ses lèvres susurrent paresseusement. Les mots s’égrènent dans la lumière vaporeuse du matin. Mes oreilles captent avec délice ces sons  murmurés. C’est son délire matinal. :

         - On dirait deux biscottes. C’est moi qui risque le plus ma vie, car je suis la première biscotte.        
- Tu as peur parce qu’on va te manger en premier ?

        - Oui.

         Toi, tu vas rester dans l’emballage. Tu vas vivre ta vie de biscotte.

        Il s’en passe des choses, tu sais, dans la boîte en carton. C’est l’amour et c’est la haine. Ca se frotte, ça se bagarre, ça se brise. C’est pour cela qu’il y a des morceaux de biscotte et des miettes. La plus vulnérable c’est la dernière. Elle devient chapelure.

 

Vite ! Saut hors du lit. Petit déjeuner sans biscotte !

 

Par Abus d'amour - Publié dans : journal intime
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Jeudi 21 février 4 21 /02 /Fév 09:15

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Je retrouve par hasard, ce texte dans mon ordinateur, réflexion sur MOI, écrite en 2006

Mercredi soir, C, à propos de pommes au four que je n’avais pas fait assez cuire dans un premier temps et trop dans un deuxième, me dit : « Tu es toujours trop ou pas assez, tu ne sais pas être dans la douceur ». Comment fais-tu en peinture ? »

 

Une flèche lumineuse et révélatrice  m’a frappé soudain en plein cœur. 

Oui c’est cela :

Trop excessive ou trop timorée

Trop extravertie ou trop réservée

Je sale trop ou j’oublie le sel

J’ai trop d’idées ou c’est le trou noir

J’ai plein de projets dans la tête  et je ne fais rien

Je parle trop, trop fort, trop vite ou aucun mot ne filtre de mes lèvres

J’en fais trop ou pas assez

J’aime passionnément et irrationnellement ou je suis froide et indifférente

Je peux être très sensuelle mais aussi complètement frigide,

Très douce ou pleine de distance

Excellente ou nulle

Etc…

Je ne suis pas nuancée.

 

Est-ce encore vrai en février 2008 ?

Je ne saurais.

Je m’aperçois que je prends des habitudes égoïstes de femme seule. Je savoure ma liberté. Je n’ai plus aucunes contraintes : déguste mes pommes de toutes les façons, me lève à l’heure que je désire, dans la nuit, tôt ou tard le matin, sors quand j’ai envie, avec qui j’ai envie. Impression de détachement, d’insensibilité, je suis capable de vivre ailleurs. J’ai la sensation d’être légère. Je suis sur un nuage.

Ca y est, je suis libérée de LUI

 

Est-ce que je suis plus heureuse pour cela ?

 

Au fond de moi je sais que j’ai besoin de partager, pas avec n’importe qui, bien sûr. Besoin de partager des petits moments de vie, éprouver de la tendresse, fondre au contact des petits travers de l’autre. Je pense, de plus en plus, que ma vie sentimentale repose sur la notion d’équilibre stable. J’ai ce besoin. Etre aimée, rassurée, en confiance, me guérit de mes envies de séduction et de sexe. Lorsque j’ai ces envies, je sais que c’est pour me réaliser, pour évacuer cette insatisfaction, cette sensation de ne pas être aimée.

OUI, j’ai besoin d’être aimée. Pas être adorée ni adulée, non simplement être aimée pour ce que je suis.

Et au bout de deux jours le manque de LUI revient, cuisant, brûlant. Il me colle à la peau. C’est ma drogue.

 

Voilà donc encore la contradiction :

Liberté, indépendance ou  contraintes et dépendance.

Pour ne pas devenir insupportable, je mesure le chemin fait, tout ce qui est positif. Je calme les bouillonnements qui sont en moi.

 

Et aujourd’hui MES POMMES SONT CUITES A POINT!

Par Abus d'amour - Publié dans : journal intime
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